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4 août 2017 Jour 13

L'étape Gruissan – Narbonne plage fut très longue et fatigante à cause de la chaleur. Peu d'arbres au bord de la plage et donc peu d'ombre pour s'y abriter. Je commençais à avoir la tête qui tourne et en passant devant un Carrefour-contact je me suis arrêtée pour acheter une bouteille d'eau fraîche. L'eau de mes gourdes était presque frémissante à causse de la chaleur...

J'ai continué à avancer, mais je sentais que mes forces me quittaient et dès que j'ai pu trouver un banc à l'ombre je m'y suis allongée.

Une heure plus tard, après un court sommeil, je me suis remise en marche.

Au même moment, de l'autre côté de la route, j'ai vu deux jeunes hommes marcher avec des gros sacs à dos comme le mien. C'est bien la première fois que je croisais quelqu'un avec des affaires de randonnée depuis que je suis partie de chez moi. J'en étais ravie !

J'ai fait des grands signes avec les mains en disant :

-Où allez-vous ?

Ils allaient dans la même direction que moi, vers la sortie de Narbonne plage.

Les deux étaient espagnols, José et Bernard. Ils allaient en Asie en stop et occasionnellement en marchant. José parlait français et Bernard anglais, je changeais constamment de langue pour discuter avec eux.

José m'a dit qu'ils allaient déposer les sacs à l'hôtel chez une amie et ensuite direction la plage. Il m'a proposé de les accompagner. Lézarder sur la plage ne m'a même pas traversé l'esprit à vrai dire. J'ai réfléchi en marchant et me suis dite que c'était un signe et que je devais faire une pause de toute manière. Alors je les ai rejoints. Éloïse nous attendait, elle travaille à l'accueil d'un hôtel en tant que saisonnière. Nous avons laissé nos sacs dans sa chambre et sommes allés à la plage.

Au programme : construction d'un château de sable ; un petit concert avec José au Dj ridoo et Bernard à la guitare, une belle fin de journée en compagnie sympathique.

Le soir, une fête improvisée avec du Lomo et saucisson espagnol sur le balcon de la chambre d'Eloise. Des amies à Eloise ont amené de la bière. Soudain, une main fait son apparition de derrière le mur en disant :

  • J'ai de la pizza les gars, je n'arriverai pas à tout manger !

Quelle drôle de soirée !

Nous avons fini la soirée sur la plage et Éloïse nous a dit qu'il y avait deux chambres à se partager. Je n'ai pas eu à chercher un endroit pour poser ma tente. Quelle chance que de dormir dans un vrai lit !

N 43°11'15.7''

E 3°11'45.3''

 

Lors de mon intervention au Collège de la Tour à Montguyon auprès les classes 3A et 3B, les élèves de la classe d'anglais dirigée par l’enseignante Laurine Lécutier-Matarin ont travaillé sur la traduction des textes de mon carnet de marche. Je remercie les élèves d'avoir joué le jeux jusqu'au bout et de leur persévérance en matière de traduction malgré les difficultés.

4 August 2017

Day 13

Walking from Gruissan to Narbonne beach has been very long and tiring because I was very hot. There are not many trees by the beach and so not much shade to shelter. I started to feel dizzy and as I was walking past a Carrefour-contact supermarket, I stopped to buy fresh water. The water in my flask was nearly hot because of the heat…

I kept on walking, but I could feel my strenght leaving my body, so, as soon as I could I lied down on a shady bench.

One hour later, after a short nap, I started walking again.

At that moment, on the other side of the road, I saw two men walking with big backpacks like mine. It was the first time I saw people wearing walking clothes like mine since I had left home. I was happy.

I waved at them:

« Where are you going? », I asked.

They were going in the same direction as me, toward the exit of Narbonne beach.

They both were spanish, José and Bernard. They were going to Asia hitchhicking and occasionaly walking. José spoke French and Bernard spoke English, I frequently spoke one language or the other while speaking with them.

José told me they were going to drop a bag off at the hotel where a friend was working and then, they would go to the beach. He offered me to go with them. Basking on the beach had not even come to my mind. I thought about it while walking and thought it was a signal and that I had to have a break anyway. Then I joined them. Eloise was waiting for us, she was a receptionist at the hotel and was like a seasonal worker. We left our bags in the bedroom and went to the beach.

We made sand castles; we played music: José had a didgeridoo and Bernard had a guitar, the day ended beautifully and I was in good company.

At night, we improvised a party with Lomo and Spanish saucisson on the balcony of Eloise's bedroom. Some of Eloise's friends brought beer. Suddenly, somebody appeared from behind the door saying : « I have pizza guys, I won’t eat everything by myself ! »

What a funny night !

traduction par Ornella

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